INTRODUCTION

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La dénutrition protéino-énergétique dans les pays en voie de développement, les carences liées à une alimentation végétalienne, ou simplement déficientes en certains nutriments, le Sida... Tous ces problèmes de santé sont susceptible d'être améliorés par un aliments: la Spiruline.

 

La Spiruline est un être vivant mi-algue, mi-bactérie. Elle est définie comme « une cyanobactérie des eaux saumâtres l'Afrique, comestible, très riche en protéines » (10). L'objectif de mon étude a été de mieux connaître la Spiruline, de comprendre pourquoi, comment la consomme-t-on dans les différentes populations, dans quels cas est-elle utile? Est-ce que la façon de chacun à la consommer est adaptée à leurs attentes? Et enfin quelles sont les limites à sa consommation?

 

J'ai découvert la Spiruline à l'âge de quatre ans, sous forme de poudre verte, rapportée d'Inde par mon oncle, que je mélangeai à mes yaourts, ou que mes parents mettaient dans le biberon de mon petit frère, lui donnant une couleur verte foncée. Désormais, c'est sous forme de paillettes que je la consomme. J'ai pensé que cet aliment hors du commun dans notre pays, méritait de faire l'objet de mon étude personnelle.

 

Mes recherches sur Internet, dans les bibliothèques, auprès de producteurs et d'ONG, m'ont permis de recueillir de nombreuses informations au sujet de la Spiruline; en voici un panorama.

 

RECHERCHES BIBIOGRAPHIQUES

 

Qu’est-ce qu’une cyanobactérie ? (4) (5) (6)

Ce sont des micros algues, organismes procaryotes autotrophes se développant en milieux aqueux, capables de fixer l’azote, de la transformer en énergie par photosynthèse, et de la stocker sous forme de glycogène. Elles sont  apparues sur terre il y plus de 3 milliards d’années et seraient à l’origine de la vie sur la terre par leur production d’oxygène.

Elles sont unicellulaires ou pluricellulaires, soit en amas de type colonies, soit en filaments de cellules (des trichomes) verts bleuâtres, d’où leur autre dénomination possible : algues bleues. Elles possèdent de la chlorophylle A et d'autres pigments comme la phycocyanine très représentée (pigment à l’origine de leur couleur bleu), d'où leur couleur qui peut beaucoup varier.

Au microscope électronique, on peut distinguer deux zones différenciées principalement par leur couleur : le chromoplasma (zone périphérique contenant les thylakoïdes, sorte de sacs écrasés contenant les organites photosynthétiques) et le centroplasma (zone centrale assurant des fonctions semblables à celle d'un noyau, contenant de l'ADN sous formes d'aiguilles). Le chloroplasma, outre la photosynthèse, assure deux autres fonctions : la respiration et la fixation de l'azote chez certaines espèces. Les cyanobactéries sont dépourvues de membrane nucléaire, de mitochondries, de réticulum, de chromosomes et de flagelle.

Ces cyanobactéries se déplacent soit à l’aide de vésicules gazeuses, soit par glissement grâce à des microfibres pour les cyanobactéries filamenteuses.

 La reproduction des cyanobactéries est assurée par division végétative et par spores, soit unicellulaires (coccospores), soit sous forme de filaments de cyanobactéries (trichomes). Il existe plus de 1500 espèces différentes d'algues bleues réparties dans environ 120 genres.

Les cyanobactéries peuvent se rencontrer n'importe où, et même dans des conditions extrêmes. Elles peuplent ainsi, aussi bien les glaces des pôles, que les sables des déserts. Elles croissent aussi bien en eau douce qu'en eau salée.

Certaines espèces libèrent des endotoxines (notamment lors de la rupture ou de la mort des cellules) qui peuvent être dangereuses pour l'homme et les animaux, affectant principalement la peau et les muqueuses (dermatotoxines), le foie (hépatotoxines) et le système nerveux (neurotoxines).

Quelles sont les différences entre les algues et la Spiruline? (7)

 

Algues vertes

Spiruline

Paroi cellulaire

Elle est épaisse, formée de couches cellulosiques

Quatre couches de mucopolymères et polysaccharides, sans cellulose

Membrane cytoplasmique

Mince, perméable, elle enferme les corps structurés

Mince, servant de barrière osmotique, transport actif.

Chloroplastes

Site de la photosynthèse. Les thylacoïdes contiennent les chloroplastes.

Absents

Thylakoïdes

Filaments pigmentés contenus dans le chloroplaste

Filaments pigmentés distribués ± au hasard dans la cellule

Appareil de Golgi

Maturation de molécules

Absents

Mitochondries

Respiration cellulaire et métabolisme des acides gras

Absentes

Noyau

Contient l’information génétique

Absent

Ribosomes

Synthèse protéique

Idem

Vacuoles de gaz

Absentes

Pour la flottabilité

Fibrilles d’ADN

Absentes

Présence

Septum

Absent

Pour la production de nouvelles cellules

 

caractéristiques physico-chimiques de la Spiruline? (7) (4)

La spiruline, ou Arthrospira platensis, est formée d’un filament hélicoïdal multicellulaire, et se déplace grâce à des mouvements en vrilles.

 

 
                                                                                                    

Les cellules contiennent des vésicules dégonflables et cassables, pleines de CO2, qui permettent d’atteindre la lumière pour la photosynthèse.

Elle a aussi un moyen de transport original : les flamants roses, qui se nourrissent de spiruline, les transportent accrochées sur leur pattes dans de nouveaux lacs.

 

La Spiruline n’est pas toxique. En effet, elle ne possède pas les gènes qui assurent la synthèse des toxines de cyanobactéries. Par contre, de nombreuses autres cyanobactéries sont toxiques mais le milieu très alcalin dans lequel pousse la Spiruline, ne leur permet pas de se développer. Aucun cas avéré d’intoxication par la Spiruline n’a été rapporté.

 

histoire DE LA SPIRULINE

De nombreuses peuplades la consomment depuis des milliers d’années : les Aztèques du Mexique, les Kanembous du Tchad qui la connaissent sous le nom de « Dihé », sauce accompagnant une boule de mil. Cette tribu était connue pour vivre plus longtemps et en meilleure santé.

Découverte au Mexique par des chercheurs français dans les années 50, les analyses menées sur cette micro algue ont montré une valeur nutritionnelle sans équivalent.

La spiruline se développe naturellement dans certains lacs alcalins dont le pH se situe entre 8,5 et 11, notamment ceux de la vallée Texcoco au Mexique, qui depuis 1973 sont exploités industriellement, ou au kanem au Tchad.

Elle est désormais produite industriellement au Mexique, en Californie, au Japon, à Taiwan, en Thaïlande, en Inde…

 

VALEUR nutritionnelle ? (4) (7)

ELEMENT

QUANTITE

QUALITE

APPORTS POUR 10g DE SPIRULINE.

 

PROTEINES

 

60 à 71 %

 

La teneur en protéine varie selon les souches.

On peut remarque une variation de la teneur en protéines de 10 à 15% selon la saison.

Présence de tous les acides aminés essentiels

Voir analyse de la qualité protéique.

 

 

6 à 7g

LIPIDES

6-7%

AGS : 29,9% à 46,6%

AGMI : 11% à 13,4%

AGPI : 42,4% à 56,7%

Acide linoléique : 1,09 à 1,4g

Acide gamma-linolénique : 0,87 à 1,2g

Acide alpha-linolénique : 0,06g à 0,7g

Cholestérol : 6mg

Stérols : 10mg

0,6 à 0,7g

 

L’acide γ-linolénique est métabolisé en prostaglandines qui ont un rôle anti-inflammatoire, anti-thrombotique et est un des constituants des phospholipides membranaires. (8)

GLUCIDES

15 à 16%

Rhamnose 9%, glycane 1,5%, peu de glucose, fructose, saccharose, glycogène

1,5 à 1,6g

 

EAU

4 à 7%

 

 

PYGMENTS

 

Chlorophylle a : 610mg à 760mg

Xanthophylle : 160mg

Cryptoxanthine : 55,6mg

Zéaxanthine : 31mg

Phycocyanine : 15g

 

MINERAUX

7%

Ca : 130 à 1000mg (très variable)

P : 600 à 900mg

Mg : 140-190mg

Fe : 47 à 180mg (10% d’assimilation)

Zn : 2 à 4mg

K : 1,3 à 1,5g

1,5 à 11% des ANC

 

8 à 12% des ANC

3,5 à 4,8% des ANC

37,6 à 144% des ANC

 

1,8 à 3,6%

26,6% à 30,8%

VITAMINES

 

B1 : 3,5 à 5,5mg

B2 : 4mg

B3 : 12mg

B5 : 1mg

B8 : 40microg

B12 : 20 à 40microg

Vit C : 0

Vit E : 19mg

β-carotène : 150 à 190mg = 25 à 32 mg de rétinol.

29 à 46% des ANC

26% des ANC

9% des ANC

2% des ANC

8% des ANC

83 à 167% des ANC

 

16% des ANC

312 à 400% des ANC

(Le β-carotène n’est pas toxique en excès (2))

 

Analyse de la qualité protéique.

 Il faut savoir que les teneurs en acides aminés varient selon les souches de spiruline, il est donc difficile de donner des conclusions exactes.

Acides aminés

Profil type de l’Oms de 1989 (mg/g de protéine)

Composition de la spiruline (mg/g de protéine)

Histidine

19

15

Isoleucine

28

58 à 61

Leucine

66

82 à 93

Lysine

58

49 à 56

Méthionine + Cystéine

25

26 à 30

Phénylalanine + Tyrosine

63

46 à 56

Thréonine

34

53 à 59

Tryptophane

11

14 à 16

Valine

35

70 à 84

 

D’après ce tableau, le facteur limitant primaire est soit la Phénylalanine (+ Tyrosine) soit la Lysine selon les souches de spiruline.

Selon les sources d’information, ont relève que le facteur limitant primaire est la Méthionine alors que dans d’autre c’est la Lysine. Cela dépend de la date de l’analyse et provient du fait que ce profil type a été modifié de nombreuses fois.

Acides aminés

 

 

Profil type de

la FAO 1973

 

Histidine

0

On retrouve donc dans certains documents que le facteur limitant primaire est la Méthionine. Cela n’est plus valable avec les nouveaux chiffres de l’OMS. Dans ces ouvrages ont dit que la  complémentation avec des céréales est bonne. Avec le nouveau profil ça serait plutôt avec des légumes secs qu’il faudrait compléter.

 

Isoleucine

40

Leucine

70

Lysine

55

Méthionine + Cystéine

35

Phénylalanine + Tyrosine

60

Thréonine

40

Tryptophane

10

Valine

50

 

Quelques mots sur sa production

La production d’un kilo de protéines d’origine bovine demande 193 m2 de terre et 104 500 litres d’eau, alors que pour celle d’un kilo de spiruline on utilise 1m2 de terre et 2508 litres d’eau. Pour le même résultat en protéines, il faut près de 200 fois moins de surface en terre et quarante fois moins d’eau! Le rendement en protéines à l’hectare est de 30 fois supérieur pour l’algue, par rapport à la viande!

La spiruline a la vitesse de reproduction d’une bactérie. Elle augmente sa masse de 20% en un jour.

 

Sous quelle forme peut-on la consommer ?

Elle peut se consommer fraîche mais uniquement si on la produit nous même, ou si une source naturelle est à proximité, car elle se conserve très mal.

 

En Afrique, à côté du lac Tchad, la spiruline est récoltée dans l’eau puis séchées au soleil. Les femmes productrices vendent ensuite les galettes de spiruline au marché.

 

Elle est aussi commercialisée sous forme de poudre ou paillette, donc sous forme déshydratée. Les paillettes sont de meilleure qualité nutritionnelles que la poudre puisque elles ont subi un chauffage moins élevé et moins prolongé. Les paillettes sont produites artisanalement en Afrique, en France… (Annexe 21)

 

Il en existe aussi sous forme de comprimés, gélules ou ampoules produites industriellement. (Annexe 21)

Il existe de plus en plus de produits dans lesquels on trouve de la spiruline : boissons, pâtes alimentaires, gnocchi… surtout au Etats-Unis.

 

 

Avec quoi peut-on la consommer ?

En Afrique, on prépare une sauce, le « dihé », avec la spiruline, que l’on mange avec des boulettes de mil.

En Europe ou en Amérique du nord, elle est mélangée à de la salade, à du fromage fondu ou du roquefort, saupoudré sur des pâtes ou autres féculents, sur la soupe, dans du yaourt ou simplement dilué dans de l’eau, ou même pure, à la petite cuillère ! (cf. supra : analyse du questionnaire).

            La spiruline doit être consommée de préférence crue car un chauffage excessif entraîne une perte de certaines de ses qualités nutritionnelles. Elle doit être saupoudrée sur les plats ou incorporée en fin de cuisson.

            Personnellement c’est saupoudrée sur la salade, mélangée aux soupes ou potages l’hiver, ou dans un milk-shake à la banane que je la consomme.

 

Dans quels cas est-elle utile ?

La première utilisation possible de la spiruline est dans la prise en charge de la dénutrition protéino-énergétique des enfants dans les pays en voie de développement.

Ceci, grâce à une teneur élevée en protéines de bonne qualité disponibles sur place et à moindre coût. De la vitamine B12 déficiente dans une alimentation très pauvre en aliments carnés. Du fer ayant une bonne disponibilité et une forte teneur en bêta carotène, principales carences dans ces pays.

 
 

Des association humanitaires implantent des petites ferme de spiruline (un, deux, ou trois bassins) dans des villages, apprennent à la population à cultiver la spiruline, à la récolter et à la sécher pour qu’ils deviennent indépendants. Il existe des centres de « renutrition » dans lesquels des enfants dénutris sont pris en charge et sont supplémentés avec de la spiruline.

 

Une étude a été effectuée en 2002 sur 8 semaines (9), au centre médical Saint-Camille de Ougadougou au Burkina Faso, sur deux groupes d’enfants dénutris ; l’un de 84 enfants séropositifs  et l’autre de 86 enfants non séropositifs.

4 groupes on été composés :

- A : 46 enfants non séropositifs nourris avec 10g de spiruline par jour et des céréales

- B : 44 enfants séropositifs nourris avec 10g de spiruline et des céréales

- C : 40 enfants non séropositifs nourris uniquement avec des céréales

- D : 40 enfants séropositifs nourris uniquement avec des céréales

Les groupes témoins, uniquement nourris avec des céréales sont composés des enfants dont les parents ne voulaient pas qu’ils fassent partie du protocole.

Aucun traitement anti-VIH n’a été donné durant cette étude, n’étant pas disponible.

            Le gain de poids fut de 15g par jour pour les enfants séropositifs et 25g par jour pour les enfants non séropositifs nourris avec la spiruline alors qu’il fut de 10 et 20g par jour respectivement pour les groupes témoins.

 

 Il y a eu une baisse du niveau d’anémie pour tous les enfants. Au départ les enfants séropositifs étaient plus anémiques que les non séropositifs. A la fin de l’étude, l’anémie fut corrigée pour presque tous les enfants supplémentés en spiruline, séropositifs ou non.

 

Le dosage des lymphocytes, des neutrophiles et leucocytes pouvait donner une idée de la situation au niveau immunitaire, par rapport à l’infection au VIH. Ces dosages ont montré que les enfants contaminés, supplémentés en spiruline, ont eu une amélioration du niveau de leurs défenses immunitaires, contrairement au groupe témoin.

Dans les pays économiquement développés, la spiruline trouve sa place dans le milieu végétalien pour sa teneur en protéines, en Fer et surtout en vitamine B12.

La forte teneur en Fer peut être très intéressante dans le milieu sportif de haut niveau où il y a souvent des carences en ce micronutriment.

La richesse en anti-oxydants peut être bienfaisante pour les seniors.

 

Les résultats des dernières études scientifiques montrent que la spiruline a un effets anti-viral puissant, puisque un extrait à l’eau de spiruline permet d’inhiber la réplication du VIH dans des lymphocytes T d’origine humaine. Elles montrent également que la dose de spiruline permettant d’interrompre complètement la reproduction du VIH n’est pas toxique pour les cellules humaines. (5)

 

Ces études mettent aussi en évidence un effet anti-cancéreux, un renforcement du système immunitaire et une stimulation de la production d’érythrocytes grâce à la phycocyanine, pigment bleu de la spiruline qui stimule l’hématopoïèse, reproduisant les effets de l’érythropoïétine. (5)

 

La spiruline a été autorisée en Russie comme « aliment thérapeutique » dans le traitement de la maladie des rayons. Les enfants de Tchernobyl ont une moelle osseuse endommagée et deviennent rapidement immunodéficients, ils sont anémiques et souffrent d’allergies. Ceux qui reçoivent 5g de spiruline par jour sous forme de comprimés connaissent un rétablissement extraordinaire en moins de six semaines. Ceux qui ne bénéficient pas de cette thérapeutique restent gravement immunodéficients. (11).

La spiruline suscite également l’intérêt des astronautes. Elle est depuis une dizaine d’années dans un projet de l’ESA (European Space Agency), le projet Melissa (Macro Ecological Life Support System Alternative), pour l’emmener dans une mission sur Mars, d’une part pour nourrir les astronautes et d’autre par comme élément dans un système de régénération de l’air d’un milieu de culture. (12)

 

 
 

 

Melissa est donc une sorte d'appareil de recyclage qui réutilisera des produits organiques pour la production de nourriture. Cet appareil est divisé en cinq compartiments. Dans le quatrième, les plantes seront cultivées pour fabriquer de la nourriture, de l'eau et de l'O2. Et c'est là où la spiruline intervient : grâce à sa teneur en protéines et sa faculté de se reproduire rapidement, elle s'est tout de suite imposée comme un élément fondamental du projet Melissa.

 

 

les limites à sa consommation 

La spiruline est dotée d’un goût assez spécial qui peut repousser certaines personnes. Néanmoins, il ne pose généralement pas de problèmes chez les enfants qui s’y adaptent facilement. Par contre, il y a la forme sous gélule ou comprimés qui s’avale, mais elle a l’inconvénient d’être beaucoup plus cher.

La couleur verte foncée que la spiruline donne aux aliments auxquels on l’incorpore peut les rendre moins appétissants, surtout si on la mélange à des produits sucrés (yaourts, céréales petit déjeuner) ; ce problème concerne essentiellement les adultes ; les enfants sont en général moins influencés par la couleur du plat. J’ai fait l’expérience moi-même avec du muesli dans du fromage blanc. En effet, lorsque je fermais les yeux je n’ai pas ressenti de goût désagréables, mais les yeux ouverts, impossible de finir mon bol. 

Le qualificatif de cyanobactérie que la biologie lui a attribué n’est pas vecteur d’une bonne image, même si la spiruline ne contient pas de cyanure et qu’elle n’est pas toxique pour l’Homme.

 

Les prix pratiqués dans les pays en voie de développement, souvent par des ONG pour la population locale sont dérisoires.

Dans ces pays, la consommation moyenne est de 10 g/jour. Cette consommation leur revient à :

-         6 € par mois en vente au détail (20 à 26 € le kilo)

-         3,66 € par mois dans les centres de renutrition (12,2 € le kilo)

Mais dans les pays économiquement développés, les prix deviennent dans certains cas très profitables aux industriels, surtout sous forme de comprimés. Il est possible d’en trouver à des prix raisonnables : 150 € le kilo, jusqu'à 44 € le kilo, si on l’achète en grande quantité (5 kg) sous forme de paillette ou de poudre à des producteurs français. Les prix peuvent augmenter à 200 € le kilo en comprimés jusqu’à 500 € le kilo pour des gélules produites industriellement !

 

ACTION PERSONNELLE : QUESTIONNAIRE AUPRES DES CONSOMMATEURS DE SPIRULINE

 

La Spiruline est devenue un produit « commercial ». Elle  se vend sous de nombreuses   formes, elle est conseillée dans des boutiques bio ou diététiques. Les consommateurs sont donc soumis à une publicité, qui pourrait leur faire consommer de la Spiruline pour des vertus qu'elle ne possède pas, ou de façon inadaptée par rapport aux bienfaits souhaités.

 

J'ai donc élaboré un questionnaire à l'attention des consommateurs de Spiruline, en vue de répondre aux questions suivantes: qui sont les consommateurs de Spiruline? Pourquoi la consomment-ils? De quelle manière? Sous quelles formes? La dose consommée peut-elle apporter les nutriments nécessaires à l'effet souhaité? Son goût est-il une limite à sa consommation. (Annexe 22)

 

J'ai dans un premier temps, pensé diffuser mon questionnaire dans des boutiques de TOULOUSE qui en vendaient, ce que j'ai fait. Mais malheureusement, je n'ai pas pu profiter de ces questionnaires, que je n'ai jamais récupérés. En effet, les vendeurs des magasins étant plusieurs, celui à qui j'ai proposé de faire remplir le questionnaire aux clients, n'a souvent pas donné le mot aux autres. Toutefois, j'ai également crée une page Web, permettant de remplir mon questionnaire en ligne, sur Internet, et de recevoir les réponses dans ma boite de courrier électronique.

 

Pour faire connaître mon site Internet, j'ai diffusé le lien sur un forum (http://spiruline.info/viewforum.php?id=4), et sur une page Web dédiés à la Spiruline (http://www.spirunet.com/article-1605198.html), mais aussi par des producteurs français qui l'ont communiqués à leurs clients. Le directeur d'une ONG m'a proposé de faire passer des questionnaires en Afrique, à des personnes qui n’avaient pas accès à Internet, j'en ai reçu sept. J'ai ainsi pu recevoir des questionnaires de la France entière, et même du monde entier (Afrique, Chine, Suisse, Belgique, Brésil ...), ce qui m'a permis d'avoir des types de consommateurs très différents et pouvoir comparer leur relation avec la Spiruline. Voici les résultats de mon enquête…

 

Les résultats que je vais vous exposer concernent les 83 personnes ayant répondu à mon questionnaire. Cet échantillon peut ne pas être représentatif de tous les consommateurs de spiruline. Je ne rappellerai pas dans la suite de mon exposé que ces résultats concernent uniquement les consommateurs ayant répondu à mon questionnaire et qu’ils ne sont pas extrapolables à tous les consommateurs de spiruline. 

 

Présentation des consommateurs de spiruline ayant répondu à mon questionnaire

            De janvier à juin 2006, quatre vingt-trois personnes ont répondues à mon questionnaire.

L’échantillon de cette étude est composé d’une majorité d’hommes (59%). La  tranche d’âge ayant le plus répondu à mon  questionnaire, est la tranche des 30 à 50 ans. Les personnes vivant en couple ont été deux fois plus nombreuses à répondre que les célibataires et environ 29%de ces consommateurs ont des enfants.

Les graphiques correspondants aux résultats de mon enquête sont en Annexe 23 et 23 bis.

 

On retrouve des pourcentages de réponse élevés dans le sud-est de la France. Or, la plupart de ces consommateurs prennent de la spiruline en paillette de la ferme Spiruline de Provence. Ceci s’explique par le fait que le producteur de cette ferme m’a beaucoup aidé en faisant passer le lien de mon questionnaire à tous ses clients. On peut remarquer également un fort pourcentage (13,2%) pour l’Afrique. 90 % de ces questionnaire m’ont été envoyé du Tchad par la poste, par le président d’une ONG (Association de Lutte Contre La Malnutrition dans le Kanem), qui les a fait remplir là-bas à des personnes n’ayant pas accès à Internet. Ces questionnaires montrent la grande différence de rapport avec la spiruline qu’ils ont par rapport aux occidentaux. J’exposerai les résultats concernant ces questionnaires dans une partie séparée.

Département ou pays de résidence

Europe

-          France : 76,8%

-          Réunion : 1,2%

-          Belgique : 2,4%

-          Suisse : 3,6%

 

Afrique 13,2%

 

Amérique du sud

-          Brésil : 1,2%

 

Asie

-          Chine : 1,2%

 

 

           

 
 

 

DECOUVERTE DE LA SPIRULINE

En général, les personnes découvrent la spiruline par l’intermédiaire d’un(e) ami(e). Internet est également une des façons les plus courantes pour la découvrir. Des professionnels de la santé l’ont conseillé à 12% de l’échantillon. Ces professionnels sont essentiellement des diététiciens(nes). 

 

Une fois découverte, les gens cherchent à en savoir plus dans 88% des cas, et ceci essentiellement sur internet. Internet est une source d’information immense, malheureusement, celles-ci sont souvent de mauvaise qualité, amplifient les choses et donnent des vertus à la spiruline qui n’ont pas été décrites dans des études. Mais en cherchant aux bons endroits, Internet peut être une source très intéressante : l’internaute trouvera les bonnes informations s’il ne se contente pas d’un seul site et s’il garde un œil critique, surtout sur les sites commerciaux. Certains cherchent à en savoir plus auprès de vendeurs de spiruline et de professionnels de la santé. On également été cité, les livres, les producteurs, la presse et la formation d’algoculture de Hyères (Annexe 24).

 

QUEL CONSOMMATEUR ETES-VOUS ?

Parmi les aliments suivants : viande, poisson, œufs, lait, autres produits laitiers, les consommateurs de spirulines favorisent le poisson et les œufs en dépit de la viande et ont tendance à éviter le lait et les autres produits laitiers. En effet, 11.6% ne consomment aucun produit laitier, mais on note un taux d’abstention élevé en ce qui concerne le lait (46% de ces consommateurs n’en consomment pas).

Contrairement à mes attentes, la majorité de ces consommateurs ne sont pas végétariens : 65% ont une alimentation normale, c'est-à-dire n’excluant pas entièrement un groupe d’aliment.

20,5% sont végétariens (ovo, lacto et ovo-lacto-végétariens confondus) mais la plupart d’entre eux consomment quand même du poisson.

 

Les principales motivation à en consommer sont : la forte teneur en protéines, la teneur élevés en fer, les vitamines présentes dans la spiruline, l’amélioration de la forme physique et le renforcement du système immunitaire. En effet, la propriété principale et la plus connue de la spiruline est sa forte teneur en protéine, toutefois, la plupart des consommateurs interrogés prennent 1 à 5 g d spiruline, ce qui leur amène 0,7 à 3,5g de protéine, ce qui est négligeable en regard des apports conseillés (d’autant plus qu’ils ont pour la plupart un apport protidique assuré par les VPO). Tandis que la spiruline peut être très intéressante dans ces quantités pour d’autres nutriments :

-         en tenant compte de l’assimilation du fer de la spiruline (10%) et de celle de la viande (20%), de 2 à 8,5g de spiruline selon les souches, équivalent pour leur teneur en fer, à 100g de viande, soit en moyenne 5g de spiruline = 100g de viande. Cela peut être très intéressant pour des végétariens ainsi que pour une bonne partie des femmes : en effet, une étude menée en 2005 a montré qu’une femme sur quatre souffre de carences en fer. (13)

-         les apports journaliers recommandés en vitamines B12 sont couverts par 6 à 12g de spiruline selon les souches. (les viandes sauf abats contiennent entre 0,8 et 3μg pour 100g contre 20 à 40μg pour 100g pour la spiruline).

-         2,5 à 3,2g de spiruline couvrent 100% des ANC en vitamine A sous forme de β-carotène.

 

 

La majorité des consommateurs ayants répondu au questionnaire consomment la spiruline sous forme de paillette :

80 % des consommateurs de paillettes se la procurent soit en l’achetant directement chez un producteur, soit en la produisent eux même.

Les consommateurs de spiruline fraîche sont soit des producteurs, soit habitent à proximité de l’un d’eux.

Le goût de la spiruline qui peut être considérée comme une des limites à sa consommation ne l’est pas pour la plupart des consommateurs : 25 consommateurs ont choisit de consommer la spiruline fraîche en paillette ou en poudre car son goût ne les dérange pas, alors que 10 consommateurs ont choisit de la consommer sous une forme qui s’avale car ils n’aiment pas son goût.

Si c’est la qualité nutritionnelle qui a guidés le choix des consommateurs, c’est fraîche ou en paillette qu’ils l’ont choisies. En effet, la spiruline en paillette est de meilleur qualité nutritionnelle que celle en poudre ou en comprimés de part son procédé de fabrication : la température de séchage est moins élevée pour les paillettes.

Les consommateurs de comprimés sont également nombreux. La majorité d’entre eux l’achète chez Flamant vert et chez Marcus Rohrer, essentiellement en boutique ou sur Internet. Les consommateurs de comprimés ont choisis cette forme, principalement car ils n’aiment pas son goût, mais aussi par praticité. En effet, il est plus commode d’avaler des comprimés avant les repas que de mélanger de la spiruline à ses plats.

La façon de consommer la spiruline lorsque elle est fraîche, en paillette ou en poudre est très variée. Les trois réponses les plus cités ont été : dans un jus de fruits, pure et dans des salades. Ils la consomment également dans un verre d’eau, dans les soupes, dans du yaourt, avec des légumes, des pâtes, du lait, du fromage, du poisson, de la viande séchée, du riz, dans les céréales petit déjeuner, dans du thé, du café ou encore mélangé aux herbes aromatiques.

 

La quantité consommée varie le plus souvent entre 1 et 5g. (5g de spiruline en paillette = 1 cuillère à café bombée).

Ceux qui en consomment entre 10 et 20g sont des producteurs ou habitent à proximité de l’un d’eux. Ceux qui en consomment moins d’un gramme la consomment en gélules ou en comprimés.

 

La plupart des personnes ayant répondu à mon questionnaire déclarent avoir ressenti un changement dans leur organisme depuis qu’ils consomment de la spiruline. Cet effet ressenti est pour la plupart une amélioration de leur forme physique. Viennent ensuite une baisse de la fréquence de maladies pendant l’hiver, une meilleure récupération après l’entraînement sportif ou des performances sportives améliorées.

Deux réponses données sont totalement paradoxales : certains la prennent comme coupe-faim et perdent du poids alors que d’autres on remarqués une prise de poids. En effet, certains vendeurs conseillent de prendre la spiruline une demi-heure avant le repas si l’objectif est de perdre du poids car essentiellement composée de protéines, la spiruline a un effet satiétogène. Par contre, les personnes ayant pris du poids sont au Tchad, la seule ressource protidique disponible est de la viande séchée qui je le pense n’est pas au menu tout les jours ; dans ce cas l’apport protidique de la spiruline est sûrement non négligeable.

 

CAS PARTICULIERS DES QUESTIONNAIRES AFRICAINS

J’ai décidé de faire une partie consacrée aux questionnaires d’Afrique, du Tchad plus précisément, que le directeur de l’ONG « Association De Lutte Contre La Malnutrition Au Kanem » a fait remplir pour moi sur papier. L’intérêt de les traiter à part est qu’ils montrent vraiment la différence de relation  qu’ont les africains avec cet aliment, par rapports aux occidentaux.

 

La majorité des personnes ayant répondu ont entre 18 et 30 ans et sont célibataires. Ils connaissent la spiruline depuis qu’ils sont nés car « elle est cultivée dans leur régions » ou parce que « leurs parents en cultivent ». Ils n’ont, pour la plupart, pas cherchés à en savoir plus à son sujet.

Au niveau des habitudes alimentaires, 4/9 ont un seul aliment protidique : la viande séchée. Certains consomment du poisson (deux). 5/9 consomment des œufs et du lait. Aucun ne consomme de fromage, un aliment qui ne doit pas être très disponible ou alors très cher dans leur région.

La plus grande différence avec les occidentaux se trouve dans les réponses  à la question : Pourquoi avez-vous décidé d’en consommer ? Dans la plupart des cas, la réponse à été « c’est par habitude alimentaire », les autres n’ont pas répondu. En effet, ils ont l’habitude de consommer de la spiruline depuis leur enfance… C’est la réponse que nous aurions donné si on nous demandait pourquoi est-ce que l’on mange du pain ou des pâtes !

Deux d’entre eux ont cité la forte teneur en protéine.

 

Sept d’entre eux la consomme sous forme de paillette, les deux autres en poudre et ceci, soit parce qu’ils ne connaissent pas les autres formes, soit parce que son goût ne les dérange pas.

Il est coutume au Tchad de la consommer mélangée à une sauce aux légumes, servie sur les boules de mil. La majorité d’entre eux n’en consomment qu’une à deux fois par semaine, environ 5g.

Au niveau des effets ressenti dans l’organisme, la plupart n’ont rien ressenti, ce qui est normal s’ils en consomment depuis leur naissances. Deux autres ont remarqués une prise de poids.

 

CONCLUSION

 

La spiruline est un aliments ancien comme le monde, connu depuis des décennies par certaines populations et qui aujourd’hui intéresse le monde entier pour ses vertus. La solution à la faim dans le monde ? Peut-être pas. Mais la contribution à améliorer l’état nutritionnel dans des endroits où d’autre sources protéiques, en fer, vitamine A…ne sont pas disponibles : sans doute, si sa culture continue à se développer en Afrique comme elle l’a fait jusqu’à maintenant.

La spiruline est désormais au centre de recherches dans le monde scientifique occidental ; probablement, dans quelques années nous retrouverons de la spiruline dans l’espace, dans nos plats et même dans l’industrie pharmaceutique, si les dernières recherches prometteuses sur son effet anti-viral, anti-cancéreux… se confirment. Cet engouement pour la spiruline est profitable dans le sens où elle se fait connaître de plus en plus, mais sa production qui est devenue industrielle, qui ne respecte pas sa qualité nutritionnelle, ainsi que la flambée de ses prix sur Internet, boutiques et pharmacies, imposent une limite à sa consommation. En France et dans le reste de l’Europe la Spiruline se fait connaître surtout par Internet. Malheureusement la publicité est plutôt tournée vers les comprimés produits industriellement plutôt qu’en faveur des producteurs locaux français, produisant une spiruline de meilleure qualité et meilleur marché. Quand à ses effets, les consommateurs disent en ressentir ; à quand les études scientifiques de L’OMS ou de l’AFSSA qui pourront ou ne pas les confirmer ?

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

(1) Journal Officiel du ministère de l’agriculture et de la pêche : Arrêté du 29 septembre 1997 fixant les conditions d’hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social.

 

(2) Ambroise Martin, « Apports nutritionnels conseillés pour la population française ». 3e édition. Editions TEC&DOC.

 

(3) Bulletin Officiel, « Restauration scolaire ». N°9 du 28 Juin 2001.

 

(4) Bucaille Patricia. « Intérêt et efficacité de l’algue spiruline dans l’alimentation des enfants présentant une malnutrition protéino-énergétique en milieu tropical » médecine générale ; université Paul Sabatier TOULOUSE. 1990.

 

(5) Habou Oumarou. « Evaluation de l’efficacité de la supplémentation en spiruline du régime habituel des enfants atteints de malnutrition sévère » médecine générale ; Université Abdou Moumouni de NIAMEY (Afrique). 2003.

 

(6) Wikipedia. « La spiruline, une cyanobactérie ? » (Date de consultation : 22/10/2005). http://fr.wikipedia.org/wiki/cyanobacteria

 

(7) Ripley D.Fox, « Spiruline, technique, pratique et promesses ». EDISUD. 1986

 

(8) Alternative Medecine Reviews. Mars 2004. http://degram.com/article.php?id=13

 

(9) Pakistan Journal of Biological Sciences 8 (4) : 589-595, 2005

 

(10) Le petit Larousse illustré. Dictionnaire encyclopédique. 1998

(11) Les dernières recherches scientifiques sur la spirulina : Effets sur le virus du sida, le cancer et le système immunitaire. Richard Kozienko DPM, Ph.D M. P. H. et Ronald H. Henson, dépôt légal 1996. http://www.blue-energy-lab.com/science/sida-cancer.htm

(12) ESA «  Le projet MELISSA ». (Date de consultation : 10/02/2006). http://ecls.esa.int/ecls/?p=melissa. 08/02/2006.

(13) Vulgaris médical. (Date de consultation : 28/03/2006). http://www.vulgaris-medical.com. 20/03/2006.

 

DIFFERENTES PRODUCTION DE SPIRULINE

 

 

 

Petite production artisanale en Afrique

 

 

 

 

 

Récolte de la spiruline

Extrusion avec un pistolet Sika 

La pâte de spiruline est transformée en spaghetti qui vont être séchés et qui donnerons les paillettes de spiruline

 

 

 

 

Bassin de production de spiruline dans le sud de la France.

Ferme Spiruline de Provence

 

 

 

 

Production industrielle à Hawaï.

Plus d’un Km de longueur.

 

                                                                                               A 21


Bonjour,

Je suis étudiante en BTS Diététique à TOULOUSE et dans le cadre d'une étude personnelle sur la spiruline, je vous propose de remplir ce questionnaire  qui m'aidera à mieux vous connaître, consommateurs de spiruline. Bien sur cette enquête reste anonyme, vous retrouverez plus bas mon adresse électronique si vous désirez me donner des informations, des conseils et commentaires supplémentaires.

Un petit compte rendu de mon analyse sera disponible dans votre boite de messagerie électronique si vous le souhaitez.

Je vous remercie pour votre collaboration.

 

Fröhlich Nadia                          nfrohlich@hotmail.com

IDENTIFICATION                                                                     

1-Sexe: ?masculin        ?féminin

2-Age:  ?- de 18 ans     ?de 18 à 30 ans     ?de 30 à 50 ans     ?de 50 à 70 ans           ?de 70 ans à 90 ans     ?+ de 90 ans

3-Situation familiale:      ?célibataire      ?vie de couple              ?avec enfants

4-Situation professionnelle:?chef d’entreprise     ?affaire/cadre   ?profession interm.       ?ouvrier            ?retraité            ?inactif            ?étudiant(e)

5-Département de résidence :……………………..

CONNAISSANCE SUR LA SPIRULINE

Si plusieurs réponses vous correspondent n'hésitez pas à en cocher plusieurs

6-Comment avez-vous connu la spiruline?

?un(e) ami(e)                           ?un(e) collègue de travail

?un professionnel de la santé    précisez:............................

?conseillé dans une boutique    ?sur Internet

?dans un journal                      ?à la télévision

?autre:......................................................

7-Depuis avez-vous cherché à en savoir plus à son sujet?           ?oui     ?non

 

8-Si oui comment?

?auprès d'un vendeur

?auprès d’un professionnel de la santé              précisez :……………………..

?sur Internet                                                    ?autre:..................................

QUEL CONSOMMATEUR ETES-VOUS ?

9-Vos habitudes alimentaires : consommez-vous…

?de la viande    ?du poisson     ?des œufs       ?du lait                        ?du fromage   ?les autres produits laitiers

 

10-On attribue à la spiruline de nombreuses vertus, pour la ou lesquelles avez-vous choisis d'en consommer?..............................................................................................

…………………………………………………………………………………………………

11-Sous quelle forme consommez-vous la spiruline?

?fraîche           ?en paillette                 ?en gélules                 

?en poudre       ?en comprimés            ?en ampoule

 

12-Quel est le fabriquant de votre spiruline ?..........................................................

 

13-Pourquoi avoir choisi cette/ces forme(s)?

?je ne connaissait pas les autres

?c'est celle que l'on m'a conseillé

?je n'aime pas son goût j'ai donc choisit une forme qui s'avale

?son goût ne me dérange pas je la prends fraîche, en paillette, en poudre...

?autre raisons:.........................................................................................................

 

14-Si vous consommez la spiruline fraîche, en paillette ou en poudre, avec quoi la mangez-vous?...........................................................................................................

 

15-Quelle est la fréquence de votre consommation de spiruline?

?à chaque repas                      ?1 fois par jour             ?1 à 2 fois par semaine

?5 à 6 fois par semaine ?3 à 4 fois par semaine

 

16-Chaque fois que vous en prenez, c'est en quelle quantité? (En gramme ou unités)..............................................

 

17- Depuis combien de temps consommez-vous de la spiruline ?...............................

 

18-Comment vous procurez-vous la spiruline ?

?je la produit moi-même           ?directement chez un producteur                  ?dans une boutique          ?sur Internet            ?autre :………………………                 

 

19-Avez-vous ressentit un réel changement dans votre organisme? ?oui        ?non

 

20-Si oui, lequel? .........................................................................................................

………………………………………………………………………………………………….

Un grand merci pour ces informations.

Si vous êtes intéressés par l'analyse du questionnaire merci de me laisser votre

E-mail:.....................................................................


 

Annexe résultats questionnaire spiruline

 

A 23

 

 A 23 bis

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